Que ce soit à Dubaï, à Istanbul, à Charm el-Cheikh, à Phuket ou à Malé, les compagnies aériennes russes poursuivent comme si de rien n'était et aux yeux du monde leurs vols internationaux, avec des avions très souvent pleins à craquer. Près de deux ans après l'invasion de l'Ukraine et la mise en place des sanctions occidentales contre la Russie, et alors que la flotte russe dépend à 90% des pièces de rechange occidentales, le moins que l'on puisse dire est que le sujet interpelle.
Comment ces avions commerciaux peuvent-il encore voler alors que l'exportation de ces pièces de rechange vers la Russie est tout simplement interdite ?
Il va de soi que la cannibalisation des appareils immobilisés pour venir servir les besoins de leurs autres avions est désormais une pratique généralisée, d'autant que la réglementation russe sur les pièces recyclées a évolué. Par ailleurs, les récents...
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