Le premier groupe de transport aérien en Europe, Lufthansa, a annoncé jeudi négocier avec l'Etat allemand en vue d'une nationalisation partielle et d'une aide de 9 milliards d'euros afin d'éviter la faillite face à l'impact du nouveau coronavirus.
Berlin pourrait ainsi faire son retour après plus de 20 ans d'absence au capital de l'ancienne compagnie publique, confrontée comme l'ensemble du secteur aérien à une crise sans précédent: 700 de ses 760 avions sont cloués au sol et le nombre de passagers a baissé de 99%.
Alors que le groupe perd un million d'euros par heure, il s'agit dans ces négociations "d'éviter la faillite", a expliqué cette semaine le patron Carsten Spohr.
Parmi les options discutées: un prêt garanti par Berlin et "une entrée de l'Etat au capital de l'entreprise" allant jusqu'à 25% et une action, c'est-à-dire une minorité de blocage, pour un montant d'aide total de 9...
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