Après avoir longtemps résisté, Boeing s'est finalement résolu mardi à recommander une formation des pilotes sur simulateur, jugée plus coûteuse et susceptible de retarder davantage la remise en service de l'avion 737 MAX cloué au sol depuis près de 10 mois après deux accidents ayant fait 346 morts.
Le constructeur aéronautique américain accède ainsi aux exigences des autorités de l'aviation civile européenne et canadienne, qui en avaient fait une condition sine qua non pour donner leur feu vert à une levée de l'interdiction de vol.
Le simulateur reproduit les conditions de vol réelles.
Avant les accidents de Lion Air et d'Ethiopian Airlines, les pilotes aux commandes du Boeing 737 MAX n'étaient formés que sur ordinateur, et sur iPad pour ceux qui étaient déjà rodés au 737 NG, le prédécesseur du MAX.
"C'est une décision qui va dans le bon sens", a commenté Michel Merluzeau, expert chez...
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