Le patron de Boeing n'a pas réussi à convaincre mardi que la sécurité, plutôt que l'argent, était la priorité du constructeur, au cours d'une audience tendue devant des sénateurs américains en colère et des familles des 346 personnes mortes dans les crashs du 737 MAX, l'avion vedette du constructeur.
Pendant plus de deux heures, Dennis Muilenburg a été interrogé et critiqué --souvent de façon virulente-- par nombre d'élus, qui ont dénoncé l'attitude de Boeing dans cette affaire, un an jour pour jour après la tragédie de Lion Air, suivie en mars par le crash d'Ethiopian Airlines.
Ses excuses aux familles, la voix cassée par l'émotion, n'ont pas suffit à susciter la clémence des sénateurs.
Droit comme un i, souvent tendu, M. Muilenburg a été pressé de questions précises sur les démarches qui ont mené à l'autorisation de vol du 737 MAX, le dernier né d'une prestigieuse lignée...
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