Jean Kayanakis (Dassault Aviation) : « La qualité du service client est évidemment devenue un argument critique »
Dassault Aviation vient tout juste d'annoncer l'acquisition des activités maintenance de RUAG Business Aviation à Genève et à Lugano. Cette opération n'était pas encore connue lorsque le Journal de l'Aviation avait rencontré Jean Kayanakis, directeur général adjoint, en charge du service clients Falcon et des stations-service pour les avions civils. Pour autant, il nous avait alors présenté la stratégie dans laquelle s'inscrit cette nouvelle acquisition, après celles d'ExecuJet en janvier et TAG Maintenance Services en février. Il est aussi revenu sur les nouveaux moyens technologiques que Dassault Aviation développe actuellement pour améliorer son offre de soutien.
04 JUIL. 2019 | Propos recueillis par Léo Barnier | 1185 mots
Vous avez présenté lors d'Ebace l'utilisation d'un drone pour l'inspection visuelle autour de vos avions, en partenariat avec la start-up Donecle. Depuis quand l'avez-vous mise en place ?
Pour l'instant, c'est en place côté militaire, notamment sur Rafale. Sur la partie avions civils, cela fait quelques mois que nous évaluons la solution pour visualiser les défauts mais aussi les caractériser grâce à l'intelligence artificielle. Nous ne sommes pas encore prêts, mais il y a des avancées relativement intéressantes. Nous allons faire une preuve de concept cette année dans l'environnement Falcon, en partenariat avec Dassault Falcon Service, notre filiale MRO.
Nous pensons que la valeur ajoutée se fera sur de gros chantiers de maintenance, avec le remplacement de l'inspection visuelle détaillée, ou lors de phases d'inspections pré-achat où il est nécessaire de faire rapidement un tour exhaustif de l'avion.
Si la mise en oeuvre du drone...
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