Les attentes étaient nombreuses autour du rapport préliminaire d'enquête sur l'accident du Boeing 737 MAX d'Ethiopian Airlines. Sa publication le 4 avril par le Bureau d'enquête sur les accidents d'avion (AIB) éthiopien a permis de retracer le déroulé du 10 mars et d'avancer de premières constatations. La plus significative semble être le respect par l'équipage de la procédure édictée par Boeing en cas d'emballement du stabilisateur, l'avion ayant subi quatre actions à piquer automatiques dans un contexte de décalage important entre les données d'angle d'attaque (AOA) fournies par les deux sondes d'incidences.
Après avoir établi que l'appareil possédait un certificat de navigabilité valide et que l'équipage détenait la licence et les qualifications nécessaires pour effectuer le vol, le rapport indique que le décollage s'est déroulé dans des conditions apparemment normales et que les valeurs des sondes d'incidences étaient alors cohérentes.
Le décalage entre les informations fournies par chacune...
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