La nécessaire restructuration de JetBlue est bien engagée. Après une croissance fulgurante malgré son positionnement centré sur un marché plutôt difficile (la côte est des Etats-Unis), la jeune compagnie américaine subit de plus en plus la concurrence des compagnies traditionnelles, qui en arrivent à proposer des produits plus low-cost qu'elle. Elle a donc dû lancer un vaste programme de restructuration et surtout de maîtrise de ses coûts, dont font partie les importants contrats qu'elle a signés avec Airbus pour 85 A321neo et 60 A220. Et l'un des points sur lesquels elle porte une attention particulière est sa maintenance.
Les chiffres sont en effet parlants. Les coûts associés à la maintenance de sa flotte actuelle ont augmenté de 13,3% sur la période 2010-2016 (quand ils ont été réduits de 0,6% chez ses concurrentes low-cost) et atteignent 800 millions de dollars par an. Steve Priest, vice-président exécutif et directeur financier de...
Il vous reste
88%
de l'article à lire
L'accès à la totalité de cet article est réservé aux abonnés.