Si certaines tendances de trafic sont favorables au développement de petits modules, le marché des jets légers reste donc handicapé par sa faible rentabilité et l'abondance de l'occasion. En revanche, la situation pourrait se montrer plus intéressante pour les constructeurs de turbopropulseurs. Malgré des creux (2009, 2010) et des pics (2013), les constructeurs arrivent à maintenir un niveau de livraisons compris entre 525 et 600 appareils par an. Non seulement le marché n'avait jamais atteint de résultats comparables avant 2008, mais il apparaît également comme plus stable que celui des jets. Enfin, la valeur moyenne des appareils se maintient autour de 3 M$.
Le marché pourrait bien connaître un nouvel essor dans les prochaines années, avec l'approbation par l'Agence européenne de la sécurité aérienne (EASA) du transport commercial de passagers sur des appareils monoturbines - ce qui correspond essentiellement à des monoturbopropulseurs. Cette décision a été officialisée en mars...
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