Pendant longtemps, le segment très haut de gamme de l'aviation d'affaires a été le seul à se maintenir. On expliquait alors ce phénomène par le fait que les clients de ce genre d'avions n'étaient pas sensibles aux fluctuations de l'économie. Ce constat a pris du plomb dans l'aile depuis deux ans. La valeur moyenne d'un jet livré est ainsi passé de 30,5 M$ à 27,8 M$ entre 2014 et 2016. Ce qui reste néanmoins un prix équivalent à celui des premiers jets haut de gamme comme le Gulfstream G280.
Un autre indicateur vient du trafic. La hausse du l'activité en France, en Espagne et en Italie, par exemple, est ainsi essentiellement portée par l'activité des jets légers. A en croire Oliver King, directeur d'Avinode, ceux-ci correspondent mieux aux besoins du marché que les avions plus gros achetés précédemment.
Porté aux nues comme l'avenir de l'aviation d'affaires en 2007,...
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