Cette stratégie de préservation de la réserve de commandes (backlog) opérée par les constructeurs d'avions d'affaires contraste avec les années précédentes. Après la bulle de 2007 et la crise qui s'en suivit en 2008, tous les avionneurs avaient attendu au moins 2009 pour abaisser leur niveau de production. Ils étaient ensuite repartis à la hausse dès 2011, malgré la faiblesse des ventes.
Embraer et Dassault, encore grisés par les années exceptionnelles (2004-2007) avaient même continuer à accroître leur nombre de livraisons jusqu'en 2010, avant de faire machine arrière.
Fort de ces expériences, chacun semble aujourd'hui décidé à attendre un véritable rétablissement durable du marché avant de se remettre à livrer fortement. A titre indicatif, 1 855 jets et turbopropulseurs étaient livrés en 2008 contre 1 243 l'an dernier. Pour les seuls jets, le rapport est supérieur à 2 pour 1. Et cette année, comme la suivante,...
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