Le financement des achats d'avions reste fluide car il est facile pour un constructeur aéronautique de proposer un appareil qu'une compagnie aérienne en difficulté ne peut plus payer à un autre client, a déclaré à Reuters le PDG du motoriste Safran, Jean-Paul Herteman. Des craintes sur les financements des avions, apparues après le désengagement des banques européennes du secteur l'an passé à la suite de la crise financière, continuent à hanter le secteur aéronautique même si de nouveaux acteurs, comme des banques asiatiques, ont pris le relais. "Si par malheur une compagnie ne peut plus opérer ses avions, l'avion se replace très facilement", a expliqué Jean-Paul Herteman, qui dirige également le Groupement des industries françaises aéronautique et spatiales (Gifas). "L'avion est un actif liquide, ce qui permet aux banques de le financer sans prendre un risque inconsidéré", a-t-il ajouté. "C'est ce qui explique pourquoi, même dans des...
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