Dans la course à la décarbonation de l'aviation, les problématiques autour des carburants durables ont tendance à monopoliser l'attention, car leur développement constitue la perspective la plus immédiate et parmi les plus efficaces à la disposition de l'industrie. Mais les études sur l'impact des traînées de condensation se multiplient car leur réduction apparaît également comme une piste de décarbonation. A l'occasion de son assemblée générale annuelle, l'association du transport aérien a appelé à une plus grande coopération sur ce sujet, afin de mieux comprendre la formation et l'impact de ces traînées sur le bilan radiatif de la Terre et pouvoir imaginer des mesures d'atténuation. En parallèle, Airbus et Neste viennent de publier les résultats d'une étude comparative sur leur formation lors de l'utilisation de 100 % de carburant durable au lieu du traditionnel Jet A-1 dans les moteurs.
Chargé des questions liées aux nouvelles énergies et technologies chez l'IATA,...
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