La compagnie Air France est aujourd'hui soumise à une intense pression corporatiste, et même politique, dans le cadre de la limitation du nombre de vols entre la France et la Chine. Cette petite musique a commencé à prendre chez les professionnels du tourisme au mois de mars, suivis par les grands commerçants parisiens en mal des yuans déversés par les groupes de touristes chinois avant la pandémie.
Même Valérie Pécresse, la présidente du Conseil régional d'Île-de-France, est montée aux créneaux en écrivant une lettre à la Première ministre Élisabeth Borne fin avril pour réclamer un effort de la part de la compagnie aérienne française pour augmenter le nombre de liaisons aériennes entre la Chine et Paris.
Il faut dire aussi qu'avec les 6 rotations hebdomadaires vers l'Empire du Milieu proposées aujourd'hui par Air France (trois vers Pékin et trois vers Shanghai), la demande...
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