Invasion russe en Ukraine : Les premières grandes conséquences sur le secteur aéronautique et spatial
L'invasion militaire de l'Ukraine menée par la Russie depuis le 24 février a créé une guerre aux portes de l'Europe. Au-delà de l'épreuve difficile que traverse le peuple ukrainien et de la sidération de la communauté internationale face aux décisions de Vladimir Poutine, le Journal de l'Aviation reviendra dans cet article, régulièrement mis à jour, sur les conséquences de ce conflit sur le secteur aéronautique et spatial. Il ne sera pas question ici de suivre l'évolution du conflit en direct, sur fond de désinformations permanentes, mais de lister des faits et décisions officielles qui concernent directement et durablement les entreprises du secteur.
L'espace aérien européen fermé aux avions russes
Les avions immatriculés en Russie ou détenus par des entités ou personnalités russes ne peuvent plus voler vers l'Ouest. La Grande-Bretagne a été la première à annoncer la fermeture de son espace aérien aux appareils russes et à bannir Aeroflot, dès le 25 avril, au lendemain du début de l'invasion de l'Ukraine. Elle a été rapidement suivie par la Pologne et la République tchèque. Puis les frontières se sont fermées unes à unes de la Finlande à la Bulgarie en passant par les pays baltes, jusqu'à ce que la Commission européenne n'annonce la fermeture de tout l'espace aérien communautaire le 27 février. Quelques poches restent théoriquement ouvertes sans qu'aucune route ne soit possible pour rejoindre ces pays : en Suisse, en Serbie, en Bosnie, au Monténégro, au Kosovo et en Albanie.
Hors UE, d'autres espaces se ferment
Dès le début de l'entrée...
Il vous reste
94%
de l'article à lire
L'accès à la totalité de cet article est réservé aux abonnés.
Christian Scherer devient CEO d'Airbus Commercial Aircraft Le groupe Airbus retrouve son organisation traditionnelle. Il a annoncé le 26 septembre le retour de la séparation des fonctions de président du groupe et de directeur général ...