Fin 2017, Air Madagascar signait un partenariat stratégique avec Air Austral autour d'un ambitieux plan de développement. En juillet 2020, le mariage s'est non seulement brusquement interrompu mais, depuis lors, l'Etat a peiné à reprendre en main le destin de son fleuron national. Réuni en Conseil des ministres, le 13 octobre, le gouvernement a approuvé la demande de la compagnie requérant « une procédure collective d'apurement de passif ».
Ce mécanisme attend désormais le feu vert d'un tribunal pour sa mise en oeuvre et la nomination des administrateurs. Air Madagascar sera ainsi protégée contre ses créanciers et une éventuelle mise en faillite pendant qu'elle cherchera à se restructurer, sans doute au prix de suppressions massives d'emplois.
A ce jour, les pertes cumulées d'Air Madagascar avoisinent les 80 millions de dollars pour une dette totale de 72 millions de dollars. Le gouvernement malgache indique que « la...
Il vous reste
77%
de l'article à lire
L'accès à la totalité de cet article est réservé aux abonnés.