Le mariage de raison entre le Royaume-Uni et l'UE touche à sa fin. Les dernières gesticulations du Premier ministre Boris Johnson n'y changeront sans doute plus grand-chose, à moins d'un véritable revirement chez notre voisin d'outre-Manche qui lui conduirait à tout simplement renier l'inspiration même du Brexit, à savoir l'abandon de son désir de pleine souveraineté.
Car l'Union européenne s'est clairement montrée unie et forte, ce qui était loin d'être gagné d'avance, et les effets économiques liés au rétablissement de barrières douanières et de quotas vis-à-vis du Royaume-Uni ne lui font plus peur, tant les préoccupations sont désormais ailleurs avec l'impact de la pandémie.
Avec 47% de ses exportations et 53% de ses importations venant d'Europe, les Britanniques seront définitivement les seuls grands perdants, conséquence de promesses houleuses et hautement démagogiques des conservateurs depuis déjà plus d'une dizaine d'années.
Mais les gouvernements des vingt-sept États...
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