Les deux compagnies aériennes de Nouvelle-Calédonie, internationale et domestique, ont sollicité des prêts garantis par l'Etat français (PGE) et vont réduire leur masse salariale pour ne pas sombrer alors que l'île est sous cloche depuis cinq mois, ont-elles indiqué jeudi.Majoritairement détenues par la collectivité, les compagnies Aircalin et Air Calédonie (Aircal) affichent respectivement des baisses de trafic passagers de 91% et de 40%. Depuis le début de la crise mi-mars, Aircalin enregistre des pertes mensuelles de 570 millions de francs Pacifique (4,7 millions d'euros), alors qu'elle n'opère plus que trois vols hebdomadaires vers Tokyo (escale pour Paris), deux vers Sydney et deux à destination de Wallis et Futuna, contre 24 vols par semaine auparavant. Un seul vol hebdomadaire Nouméa-Tokyo est ouvert aux passagers. A l'exception de ceux de Wallis et Futuna, territoire indemne de Covid-19, tous les voyageurs, qui...
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