L'Onera, laboratoire au coeur de la recherche aéronautique, doit obtenir les moyens d'attirer et fidéliser des ingénieurs aujourd'hui "très mal payés" afin de contribuer aux développements de l'"avion vert" et du futur avion de combat européen, le SCAF, plaide son patron Bruno Sainjon.Organisme public, l'Office national d'études et de recherches aérospatiales a contribué à des ruptures technologiques majeures comme le Concorde ou les commandes de vol électriques de l'A320, une révolution à l'origine du succès du monocouloir d'Airbus depuis 30 ans.C'est le "gardien d'un ensemble de moyens et de savoir-faire stratégiques nationaux", salue dans un récent rapport le sénateur Dominique de Legge, qui recommande à l'État de soutenir davantage l'organisme.L'Onera planche sur des programmes dits de "recherche amont" portant notamment sur les nouvelles formes de fuselage et la propulsion à hydrogène en vue d'un futur avion "zéro émissions" et compte bien participer au développement du SCAF, programme lancé l'an...
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