Lufthansa, qui fait l'objet d'un plan de sauvetage inédit, a fait état mercredi d'une perte nette de 2,1 milliards d'euros au premier trimestre, et annoncé une « profonde restructuration » de toutes ses branches.
La crise du coronavirus a « pesé de manière inédite sur notre résultat » et « la demande ne va reprendre que très lentement, ce que nous devons contrebalancer par une profonde restructuration » a expliqué le patron, Carsten Spohr, cité dans un communiqué.
Conséquence de cette faible demande, la compagnie prévoit que son offre de vols n'excédera pas 40% en septembre de ce qui était prévu avant la pandémie de coronavirus.
Pour traverser la crise, elle a obtenu 9 milliards d'euros d'aides publiques et de crédits garantis en Allemagne, moyennant une entrée au capital de l'Etat et des concessions à la concurrence, exigées par Bruxelles.
Le premier transporteur européen était déjà...
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