"Est-ce que quelqu'un a entendu dire du mal de Palantir ces six derniers mois? Non", se félicite Fabrice Brégier, l'ancien directeur général d'Airbus devenu en septembre patron de la filiale française du spécialiste américain des réseaux de données.
Il ne faut sans doute pas moins qu'un ancien patron d'Airbus pour convaincre que non, Palantir n'est pas une créature du lobby militaro-industriel américain, mais un puissant accélérateur de la numérisation des grandes entreprises, pour le plus grand bénéfice de celles-ci.
Fabrice Brégier est devenu en septembre le patron de la filiale française de Palantir, une entreprise américaine qui emploie 2.500 personnes dans le monde, et qu'il a découverte lorsqu'il dirigeait Airbus.
Le savoir-faire de Palantir a été développé au départ pour les agences de renseignement américaines, avant de s'étendre au monde des très grandes entreprises comme Airbus.
Il s'agit de "structurer des réseaux de données", c'est-à-dire connecter...
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