L'indifférence suscitée par la succession des rapports alarmistes sur la compétitivité du transport aérien français et l'échec des assises en mars semblent avoir incité l'IATA à mettre son poids au service des rêves de ses adhérentes françaises pour réformer le système. Rafael Schvartzman, vice-président régional de l'IATA pour l'Europe, était à Paris le 13 mai avec la FNAM et le BAR pour présenter les résultats de son étude sur la compétitivité et les trois recommandations pour développer le potentiel du secteur. A cette occasion, il a annoncé que la France allait signer une « stratégie nationale du transport aérien » le 21 mai.
Elle porte sur trois domaines ayant particulièrement besoin d'être réformés : la réglementation économique, la réglementation en général et la gestion du trafic.
Sur le premier point, l'IATA part du constat que la France est le cinquième pays européen en termes de taxes et de...
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