Tout ne va pas bien dans la gestion du trafic aérien (ATM) européen. Retards, annulations, coûts, etc., les critiques pleuvent à l'encontre des prestataires de services de la navigation aérienne (ANSP) du Vieux Continent et Willie Walsh, président d'IAG n'a pas hésité à qualifier 2018 de « pire année en termes de performance du contrôle aérien ». Les promesses de fluidité, de capacité et de réduction de l'impact environnemental faites par le Ciel unique européen (SES), lancé en 2004, semblent loin et les innovations technologiques développées à travers l'entreprise commune Sesar Joint Undertaking, pilier technologique de ce programme, peinent à se mettre en place. La Commission européenne, responsable du SES, a donc décidé de se saisir du problème en convoquant un groupe de « Sages » pour tenter de le résoudre. Celui-ci vient de présenter dix propositions dont les instances européennes doivent désormais se saisir.
Dans...
|