La décision du président Donald Trump de retirer unilatéralement les États-Unis de l'accord sur le nucléaire iranien de 2015 et de rétablir la totalité des sanctions économiques dans les 3 à 6 mois est incontestablement une mauvaise nouvelle pour les avionneurs et les équipementiers qui participaient au renouvellement des flottes des différentes compagnies aériennes du pays.
Car ce ne sont pas moins de 340 avions commerciaux neufs qui sont touchés par les nouvelles mesures américaines, des avions contractualisés par différentes commandes, engagements d'achats et contrats de leasing à destination d'Airbus, Boeing, ATR et même SuperJet International, l'avion régional russe disposant de nombreux équipements et systèmes occidentaux, notamment avec la forte participation du groupe Safran (SaM146, atterrisseurs, nacelles...).
Sur les différents contrats signés par les compagnies aériennes iraniennes ces 18 derniers mois, seuls 11 appareils ont été livrés à ce jour et tous à la compagnie Iran Air...
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