Deux jours après le crash d'un Antonov russe près de Moscou, ses boîtes noires ont commencé à parler mardi, révélant un possible givrage de sondes de vitesse Pitot, déjà en cause dans l'accident du Rio-Paris en 2009, qui aurait désorienté les pilotes.
L'avion de ligne, un biréacteur An-148 de la compagnie Saratov Airlines, s'est écrasé près de Moscou dimanche peu après avoir décollé de l'aéroport de Domodedovo en direction d'Orsk, dans l'Oural.
Les 65 passagers et six membres d'équipage sont morts.
Retrouvées lors de recherches rendues fastidieuses par une épaisse couche de neige, les boîtes noires ont commencé à délivrer leurs premières informations aux enquêteurs du Comité intergouvernemental d'aviation (MAK).
Si l'enregistreur contenant les échanges vocaux doit encore être déchiffré, celui contenant les paramètres techniques du vol fait état de "données incorrectes sur la vitesse du vol (...) apparemment liées au givrage de sondes Pitot dont...
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