Les médiateurs nommés par le gouvernement pour sortir de l'impasse le projet contesté d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) n'ont "pas d'intime conviction", a assuré l'un d'eux mardi à Nantes, réaffirmant que la décision finale serait "politique". "Je n'ai pas d'intime conviction, pas plus aujourd'hui que j'en aurai demain", a déclaré Gérard Feldzer à la presse, à l'issue d'une réunion à la préfecture de Loire-Atlantique avec une centaine de participants, partisans et opposants au nouvel aéroport nantais, auditionnés depuis le 1er juin dans le cadre de la médiation voulue par le gouvernement pour débloquer ce dossier enlisé depuis des années. Cette médiation "n'est pas un rapport de plus, on fait appel à des expertises extérieures et indépendantes, sur le bruit, sur les trajectoires, sur qui paye quoi, sur le réaménagement des pistes à Nantes-Atlantique (l'aéroport existant, NDLR), sur l'agriculture, sur la biodiversité. On a tout listé et il n'y a pas...
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