Si le ciel unique européen (SES) est un échec cuisant, l'IATA n'en a pas encore fait le deuil. Bien que consciente qu'il faudra encore plusieurs années pour réussir à l'imposer, l'association poursuit son travail de lobbying auprès des ANSP (Air Navigation Service Providers) pour leur faire embrasser l'idée et y parvenir de façon plus progressive. « Le contrôle aérien est une préoccupation qui touche tout le continent et nous attendons le SES depuis presque vingt ans », déplore Rafael Schvartzman, vice-président pour la région Europe de l'IATA. Mais les premiers résultats devraient être visibles dans les prochaines semaines, lorsque l'IATA dévoilera ses premiers accords avec les ANSP nationaux.
Les discussions ont porté sur « la création d'une structure rassemblant plusieurs pays, l'instauration d'une feuille de route avec des étapes claires et d'un plan pour un réseau plus intégré ». L'objectif est d'améliorer la résilience des compagnies aériennes en cas...
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