Alors que les enregistreurs de vol n’ont pas encore été analysés et qu’aucun scénario ne peut être esquissé sur les circonstances de l’accident de Metrojet, le Royaume-Uni et l’Irlande ont décidé le 4 novembre d’appliquer le principe de précaution. Les deux pays ont donc interdit à leurs compagnies de se rendre à Charm el Cheikh, une décision à effet immédiat.
Se basant sur des renseignements des Etats-Unis (non impliqués dans l’enquête mais dont un satellite aurait détecté une explosion) et du Royaume-Uni, le Premier ministre britannique a déclaré : « nous avons conclu qu’il y a une forte probabilité que l’accident ait été provoqué par un engin explosif à bord de l’avion. » En conséquence de quoi le gouvernement britannique, suivi par le gouvernement irlandais, a interdit tout vol au départ et vers Charm el Cheikh et la péninsule du Sinaï. Le groupe Lufthansa vient d'adopter la même position.
Il vous reste
79%
de l'article à lire
L'accès à la totalité de cet article est réservé aux abonnés.