Paris envisage de suspendre la vente des BPC Mistral à la Russie
18 MAR. 2014 | Reuters | 685 mots
La France envisage de suspendre, et non d'annuler, la vente de deux navires porte-hélicoptères Mistral à la Russie dans le cadre d'un troisième niveau de sanctions lié à la crise ukrainienne, a déclaré mardi Laurent Fabius. Le ministre français des Affaires étrangères avait évoqué lundi soir sur TF1 une annulation de cette commande, qui représente 1,2 milliard d'euros et environ un millier d'emplois pour les chantiers navals de Saint-Nazaire. "Ce qui est envisagé c'est la suspension de ces contrats", a précisé mardi sur Europe 1 Laurent Fabius, face à l'inquiétude des salariés des chantiers STX de Saint-Nazaire. "D'un côté on comprend bien que nous ne pouvons pas envisager de livrer en permanence des armements compte tenu de ce comportement (russe-NDLR), de l'autre il y a la réalité de l'emploi et de l'économie", a dit le ministre. Samedi dernier, François Hollande avait déclaré que des sanctions liées à des accords militaires...
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