Avec le retrait du service actif des Mirage F1 de l'armée de l'air, c'est la tradition de la reco « pure » qui s'éteint un petit peu, tout comme le mot d'ordre du 2/33 « first in, last out ». « Chaque fois qu'une opération se déclenche, le premier besoin que nous avons, ce n'est pas du strike, c'est du renseignement », explique le capitaine Manuel. « On a toujours été les premiers sur les conflits pour ramener du renseignement et les derniers à partir parce qu'une fois que la campagne de bombardement est achevée, il faut aller voir le résultat. »
Le Mirage F1, qui possède également des capacités d'assaut conventionnel, est avant tout destiné aux missions de reconnaissance pure. Au temps de la Guerre froide, les pilotes partaient pour des missions à très basse altitude et à très grande vitesse, cachés sous les couvertures radars pour aller...
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