par Tabassum Zakaria et David Alexander WASHINGTON, 5 septembre (Reuters) - Les drones, arme de prédilection des Etats-Unis dans leur combat contre al Qaïda, ne devraient pas figurer au premier rang des armes qui seront utilisées en Syrie si Washington devait mettre à exécution son projet de sanctionner Damas pour avoir utilisé des armes chimiques contre son peuple. Les drones, utilisés en frappes ciblées au Pakistan ou au Yémen contre des membres présumés d'Al Qaïda, ne sont pas conçus pour des combats aériens et seraient vulnérables à la défense antiaérienne et aux radars syriens, d'autant plus qu'ils sont beaucoup plus lents que les avions de guerre traditionnels. Les drones sont également utilisés pour protéger les militaires américains en Irak et Afghanistan, c'est-à-dire dans des pays dont l'espace aérien n'est pas protégé. En outre, les missiles Hellfire qui équipent en général ces avions sans pilote, n'ont pas la puissance de feu...
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