Les avionneurs, qui ne rencontrent pas de réelles difficultés de recrutements, mettent en place des dispositifs innovants pour venir en aide aux PME sous-traitantes, qui peinent à trouver des candidats qualifiés sur des métiers industriels souvent en perte de vitesse.
« ATR, comme Airbus, ne manque pas d’attractivité. Pour nous, c’est relativement facile aujourd’hui. Mais il ne faut pas oublier que la chaîne de fournisseurs souffre d’un manque d’attractivité. Notre responsabilité, en tant qu’avionneurs, est de les aider en passant des messages à moyen terme avec des professionnels de la profession aéronautique, au GIFAS tout particulièrement, pour structurer la formation et donner envie à nos jeunes d’aller dans ces filières industrielles. Aujourd’hui, clairement, il y a un déficit de compétences, un déficit d’envie pour aller vers ces métiers », témoignait Thierry Casale, directeur des opérations d’ATR, sur le site Internet toulousain objectifnews.com en juillet dernier.
Ainsi, Airbus, à...
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