Le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) rend jeudi son rapport final sur la catastrophe du vol Rio-Paris, qui a fait 228 morts le 1er juin 2009, un dossier aux forts enjeux économiques pour les sociétés Air France et Airbus, toutes deux mises en examen au pénal. Les premières constatations publiées après le repêchage de l'épave et des "boîtes noires" de l'Airbus 330 (enregistreurs de données de vol et de conversations des pilotes) ont suscité un débat entre les tenants de l'erreur humaine et ceux du problème technique. Le rapport d'expertise judiciaire, qui a été présenté aux avocats des parties civiles le 2 juillet et dont le Syndicat national des pilotes de lignes (SNPL) France ALPA a pris connaissance, fait état de causes à la fois techniques et humaines, rapporte le syndicat dans un communiqué. Parmi les causes évoquées figurent la conception de l'avion, les procédures utilisées,...
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