L'Europe était dans le collimateur de l'IATA cette année. A l'occasion de l'assemblée générale de l'association, les discussions ont beaucoup tourné autour du projet de l'aéroport de Schiphol de réduire ses capacités, de la loi française sur l'interdiction des vols sur les trajets où une alternative de moins de 2h30 existe en train, des grèves du contrôle aérien en France, de l'absence d'avancée de l'Union européenne sur tous les sujets qui préoccupent les compagnies. Au point que Willie Walsh a accusé l'Europe d'être « anti-aviation ».
Si le franc-parler de l'ancien président d'IAG est réputé, l'accusation est lourde. Et Rafael Schvartzman, vice-président régional pour l'Europe, n'a pu qu'aller dans le sens de son directeur général. « Dans un sens, nous sommes des leaders en Europe, nous avons une histoire riche de développement de l'aviation, de bonnes pratiques, le marché ouvert... C'est une belle histoire. Mais aujourd'hui, nous avons la...
|