Le Meeting National de l'Air (MNA) se déroulera ce week-end, les 20 et 21 mai. La Patrouille de France fêtant ses 70 ans ce 17 mai, l'édition 2023 de cet événement se déroulera sur la base de la formation mythique, la BA701 de Salon-de-Provence.
Sur deux jours, les visiteurs pourront admirer une centaine d'aéronefs en vol et dans le cadre de l'exposition statique. Les ambassadeurs de l'armée de l'Air et de l'Espace seront bien sûr présents : Patrouille de France, équipe de voltige, Rafale Solo Display, parachutistes, A400M... Mais ils seront bien accompagnés par un panel d'avions civils et militaires, de chasse et de transport, de collection ou bien récents. Ainsi, les visiteurs du meeting pourront (re)découvrir le biplan Stampe SV-4 ou le Fouga-Magister, admirer Danielle Wingwalker, qui évolue sur les ailes de son Super Stearman en vol, s'émerveiller devant les figures des parachutistes ambassadeurs de la Royal Air Force, frissonner devant la démonstration du Tigre, tandis que plusieurs patrouilles étrangères viendront également exposer leur savoir-faire.
Ces démonstrations et la possibilité offerte d'approcher au plus près les avions au sol et de rencontrer les aviateurs de l'armée de l'Air et de l'Espace ont pour but de promouvoir le secteur aéronautique, notamment auprès des plus jeunes, de faire découvrir la base aérienne, sa vie et ses occupants, et, pourquoi pas, susciter des vocations.
Le MNA est par ailleurs organisé au profit de la Fondation des oeuvres sociales de l'air (FOSA), qui vient en aide aux familles en difficulté de l'armée de l'Air et de l'Espace, de la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) et de MétéoFrance.
Le 17 mai 1953, quatre Republic F-84 de la troisième escadre de Reims réalisent une démonstration en vol dans le cadre d'un meeting aérien. Ils suscitent un tel engouement qu'ils gagnent le surnom de Patrouille de France, donné par le commentateur Jacques Noetinger puis validé par l'armée. La Grande Dame était née.
Au cours des années, elle a vu sa flotte évoluer, passant du Thunderjet à l'Ouragan, puis au Mystère IV, au Fouga-Magister et enfin à l'Alphajet. Cela fait quarante ans que l'Alphajet est l'outil de la PAF et il devrait le rester encore quelques années : « Notre souhait est de faire voler les Alphajet aussi longtemps que possible au sein de la PAF. Nous serons aidés en cela grâce à l'arrivée des PC-21 ainsi que par les réflexions en cors sur une réduction du nombre d'Alphajet déployés à Cazaux. Tout ceci nous permettra de récupérer des avions et donc du potentiel au profit de la PAF, repoussant la nécessité d'un remplacement à l'horizon 2035 », explique le général Stéphane Mille, chef d'état-major de l'armée de l'Air et de l'Espace.
Aujourd'hui, 65 aviateurs oeuvrent pour la PAF. Durant la saison estivale 2022, la Grande Dame a réalisé près de 70 missions (démonstrations, survols, passages).
Emilie Drab
Rédactrice en chef adjointe Aviation civile, Transport aérien
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