Les nouvelles orientations de la politique de défense française font couler beaucoup d'encre depuis quelques jours, en dépit de l'augmentation globale des moyens de 40% annoncée le 20 janvier dernier pour les sept prochaines années (400 milliards d'euros budgétisés au Parlement et 13 milliards de recettes extra-budgétaires). Le glissement d'un certain nombre de livraisons pour des programmes majeurs (Rafale, Guépard...) et la réduction probable du nombre total d'A400M qui seront commandés au final ne font clairement pas les affaires des industriels de l'aéronautique de défense.
Pire, ces orientations ne semblent pas vraiment répondre à la dégradation du contexte géopolitique actuel avec des engagements forts ou avec des axes stratégiques vraiment différenciant par rapport aux chocs subis par la défense française avec la fin de la guerre froide. Certes, la dissuasion nucléaire reste le pilier de la stratégie de défense du pays, avec notamment le lancement...
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