Il y a six mois, alors qu'elle relevait à peine la tête de la crise sanitaire, Finnair a replongé pour une nouvelle crise majeure. L'invasion russe de l'Ukraine a provoqué l'adoption à la chaîne de sanctions à l'encontre de la Russie, auxquelles celle-ci a riposté : notamment, la fermeture du ciel européen aux compagnies russes, décidée immédiatement après l'agression, a entraîné la fermeture du très stratégique espace aérien russe aux compagnies européennes. Ce faisant, Finnair a perdu le pilier-même de sa stratégie, son positionnement commercial reposant essentiellement sur le fait qu'Helsinki se trouve sur la route la plus courte entre l'Europe et l'Asie et que son efficacité permettait de ne pas rallonger un voyage avec escale dans la capitale finlandaise par rapport à un vol direct au départ d'un autre point en Europe.
Avec la route transsibérienne coupée, Finnair a vu ses temps de vol vers l'Asie s'allonger «...
Il vous reste
85%
de l'article à lire
L'accès à la totalité de cet article est réservé aux abonnés ou aux détenteurs d'un porte-monnaie (crédits actu).
Cette sélection d'actualités est issue de la rubrique ALERTAVIA. Les abonnés du Journal de l'Aviation ont accès à un nombre beaucoup plus important d'actualités chaque jour. Pour en savoir plus, découvrez nos différentes formules d'abonnement.
Distorsion de concurrence C'est un vrai sujet d'inquiétude pour les compagnies aériennes du monde occidental et la tendance est logiquement en train d'empirer. L'interdiction de survoler la Russie implique des temps ...
14 MAR. 2023
Le « cas TK », trois ans plus tard... La presse française surveille particulièrement tous faits et gestes des grandes compagnies du Golfe que sont Emirates, Qatar Airways et Etihad, avec en perspective la naissance de la ...