A partir de 2022, le gouvernement angolais devrait ouvrir aux investisseurs privés le capital de la compagnie aérienne publique TAAG Angola, à la situation financière délétère. Ses performances opérationnelles restent en deçà des attentes de l'Etat.
Le ministre des Transports, Ricardo de Abreu, qui s'exprimait à ce propos la semaine dernière, a expliqué que la privatisation à venir de TAAG Angola s'inscrivait dans le cadre d'un vaste programme qui verra le désinvestissement de l'Etat - deuxième producteur africain de pétrole - de plusieurs compagnies publiques et parapubliques, pour la plupart déficitaires et endettées. L'objectif étant de limiter l'ingérence de l'Etat dans l'économie au strict nécessaire, et surtout d'offrir des conditions concurrentielles aux entreprises qui ont le plus d'impact sur l'économie nationale.
Le processus, entamé il y a deux ans, suit son cours. En septembre 2018, le président angolais João Lourenço avait adopté un décret transformant la compagnie...
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