Entre 220 personnes, selon la police, et 300 selon la CGT, ont laissé éclater leur colère jeudi matin devant le siège de la compagnie Hop!, filiale régionale d'Air France, à Nantes, pour dire non aux suppressions d'emplois et à la "mort de la compagnie", a constaté une journaliste de l'AFP.Ce premier "rassemblement national" a réuni des salariés venus de toute la France, et notamment de Morlaix et Lille, où les sites sont menacés.Refusant la suppression de la moitié des emplois dans l'entreprise, ils ont installé des pancartes, un cercueil avec une croix pour symboliser "la mort de la compagnie" et ont démonté, à l'aide d'une masse, le grand panneau métallique portant le logo Hop!, qui signale le siège de la compagnie. Ils ont ensuite brûlé le panneau sous les applaudissements des manifestants."No hope for Hop!", "Hold-up organisé sur les vols de province", "L'État français fossoyeur de l'aérien", pouvait-on lire...
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