Poussé par la crise du Covid-19 à accélérer sa restructuration, le groupe Air France doit officialiser vendredi la suppression de plus de 7.500 postes d'ici fin 2022, pour l'essentiel via des départs naturels non remplacés et des départs volontaires, même si des licenciements dans le court-courrier ne sont pas exclus.
Les directions d'Air France et de la filiale régionale Hop! devaient présenter les perspectives sur l'emploi dans les deux compagnies au cours de réunions programmées à partir de 9H00: un comité social et économique central (CSEC) extraordinaire porte de Montreuil à Paris pour la compagnie historique et un CSE extraordinaire à l'aéroport de Nantes pour Hop!.
Les représentants du personnel de Hop! ont "décidé unanimement de ne pas participer" à cette instance pour "faire barrage" à la "disparition programmée" de la compagnie, a annoncé le secrétaire du CSE de Hop!, Joël Rondel, qui s'y est rendu seul afin...
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