Le 11 mars, l'Union des aéroports français (UAF) s'inquiétait de la baisse drastique de la demande qui se dessinait avec la naissance du statut de l'Europe comme épicentre de l'épidémie de coronavirus. Le lendemain, les Etats-Unis fermaient leurs portes aux voyageurs du vieux continent, accélérant le processus qui a mené à la fermeture des nombre de pays et l'immobilisation actuelle de la majorité de la flotte mondiale. Thomas Juin, le président de l'UAF, nous explique la situation nouvelle des aéroports français.
Dans quelle situation se trouvent aujourd'hui les aéroports français ?
Les choses se sont foncièrement aggravées, ce n'est pas une surprise. Nous avons un réseau squelette sur la France puisque désormais seuls CDG et quelques grands régionaux restent ouverts, sur des vols qui se résument à des vols de rapatriement, coordonnés entre le ministère des Affaires étrangères, le ministère des Transports et Air France notamment. Il est...
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