Les récentes auditions des chefs d'état-major de l'armée de terre et de l'air ont une nouvelle fois mis en avant la carence de capacités de transport lourd héliporté. Les opérations de transport de fret et de passagers en bande sahélo-saharienne dans le cadre de l'opération Barkhane sont soutenus depuis quelques années maintenant entre autres par des CH-47 étrangers - néerlandais, canadiens et britanniques - la France ne disposant pas de moyens en propre.
Selon le CEMAT, le général Jean-Pierre Bosser, « si les Britanniques n'étaient pas à Gao, il nous manquerait un outil de projection lourd ». La contribution étrangère est fortement appréciée, car il serait « illusoire de croire que nous allons acquérir des hélicoptères lourds », la Loi de programmation militaire ne prévoyant aucune ligne de budget pour l'acquisition d'un tel type d'appareil.
Force est donc de constater que c'est la coopération interalliée qui doit être...
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