Bourget 2019 : Trois questions à Jean-Claude Traineau, directeur Espace de l'Onera
A quelques jours de l'ouverture du salon du Bourget 2019, le 17 juin, l'Onera a exposé les détails de sa présence au plus important événement aéronautique et spatial mondial. Elle sera largement placée sous le signe de l'espace, d'abord militaire mais aussi civil, à travers son stand, celui d'AirCar (filière aéronautique des Instituts Carnot) et le Paris Air Lab. Le Journal de l'Aviation a profité de l'occasion pour poser trois questions à Jean-Claude Traineau, directeur des activités Espace de l'Onera.
12 JUIN 2019 | Propos recueillis par Léo Barnier | 700 mots
A quoi va ressembler le système radar de surveillance spatiale post-Graves ? Quels sont les axes d'amélioration par rapport au système actuel ?
Il y a plusieurs axes de recherche. L'axe principal est l'augmentation de la fréquence, ce qui permet d'identifier des objets de plus petite taille.
Le deuxième axe majeur est la colocalisation de l'émetteur et du récepteur du radar sur le même site, essentiellement pour gagner en efficacité, en opérabilité du système et en qualité de maintenance. L'impact sur les performances est en cours d'évaluation. Il faut vérifier que dans ce système, que nous appelons quasi-monostatique, nous pouvons avoir l'émission et la réception éloignées de quelques kilomètres sans que l'une brouille l'image de l'autre.
Comment appréhendez-vous cette période de militarisation accrue de l'espace et ses effets sur l'ensemble de vos activités spatiales ?
La militarisation de l'espace ne s'est pas encore...
Il vous reste
86%
de l'article à lire
L'accès à la totalité de cet article est réservé aux abonnés.