L'adoption du MUTAA le 28 janvier par 23 pays de l'Union africaine pourrait être un immense bond en avant dans le développement du transport aérien africain. Signe que les consciences se sont éveillées sur l'importance du secteur pour l'économie du continent, il n'est toutefois que le premier pas vers une libéralisation du ciel, qui devra être soutenue par les compagnies aériennes et les gouvernements. « En faire une réalité demande aux gouvernements d'agir rapidement pour créer un cadre réglementaire favorable et rendre compétitives les compagnies aériennes qui se terrent derrière leur protection », avait déclaré Alexandre de Juniac, le directeur général de l'IATA.
Le travail ne fait que commencer et la tâche semble herculéenne pour faire tomber les barricades instaurées par chaque pays pour protéger son industrie du transport aérien de la concurrence. L'heure est à une plus grande libéralisation, à l'allègement des taxes, à l'harmonisation des régulations......
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