Près de deux ans après le crash du vol AH 5017 d'Air Algérie au Mali, dans lequel 116 personnes ont péri, l'enquête en France s'accélère avec la mise en examen de Swiftair, soupçonnée de manquements importants en matière de formation de ses pilotes.
La compagnie espagnole, propriétaire de l'avion qu'elle avait loué à Air Algérie, a été mise en examen jeudi pour "homicides involontaires par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de prudence ou de sécurité", a appris l'AFP de sources concordantes. Il s'agit de la première mise en examen dans cette enquête.
Le 24 juillet 2014, l'appareil qui effectuait un vol Ouagadougou-Alger s'était écrasé dans le nord du Mali avec à son bord 110 passagers, dont 54 Français, 23 Burkinabè, des Libanais, des Algériens et six membres d'équipage, tous Espagnols.
D'après une expertise judiciaire rendue en décembre 2016, l'accident a été provoqué par...
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