Les propriétaires de logements situés dans des zones aéroportuaires où le bruit est considéré comme dangereux pour la santé doivent pouvoir vendre leur bien sans subir de préjudice financier, estime dans son rapport annuel l'Autorité de contrôle des nuisances aéroportuaires (Acnusa)."S'il est interdit de construire de nouveaux logements dans les zones I (gêne très forte, ndlr) du plan de gêne sonore (PGS), les familles y résidant déjà se retrouvent piégées par la perte de valeur de leur bien, en plus des conséquences sanitaires de leur exposition au bruit", souligne dans son rapport publié lundi l'Acnusa citant parmi les conséquences néfastes, l'hypertension, les troubles du sommeil et l'anxiété.L'Acnusa, composée de huit experts nommés par le gouvernement et deux membres désignés par les présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat, propose que "les aéroports ayant au moins une moyenne de 20 mouvements par nuit entre 22H00 et 06H00 (...) rachètent les...
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