« Tensionnement... paré pont... je valide... paré partout... paré feu », le Super Étendard Modernisé (SEM) est catapulté à plus de 100 noeuds dans un vacarme assourdissant depuis la catapulte avant du porte-avions Charles de Gaulle. Quarante-cinq secondes plus tard, c'est un Rafale qui passe de 0 à 130 noeuds sur les 75 mètres de la catapulte latérale. La manoeuvre est étroitement surveillée depuis la passerelle « avia », sur le pont d'envol, mais aussi depuis deux cabines au ras du pont d'envol (une par catapulte). Ultime étape, le catapultage est le résultat d'une organisation en amont et d'une technique éprouvée.
Tout commence en passerelle de navigation, qui dirige le bâtiment au sens maritime du terme. C'est là que sont fixées la route et la vitesse du bateau, comme sur tout bâtiment civil ou militaire. La particularité du porte-avions, outre son gabarit hors normes, avec une longueur de 261...
|