Le rapport des experts judiciaires sur l'accident du vol Rio-Paris d'Air France en 2009, va plus loin que celui du Bureau d'enquêtes et analyses (BEA) sur la responsabilité des industriels, ont indiqué mardi des parties civiles. Un collège de médecins a également mis en évidence le fait que les 228 passagers et membres d'équipage de l'Airbus A330 qui s'est abîmé dans l'Atlantique, à l'exception des pilotes, ne s'étaient rendu compte de rien jusqu'au dernier moment. Le document judiciaire présenté aux familles des victimes par les experts eux-mêmes au palais de justice de Paris conclut à une conjonction de défaillances techniques et d'erreurs humaines. "Le BEA a tendance à exonérer un peu plus les industriels et le rapport judiciaire insiste plus sur le partage des responsabilités", a expliqué Me Olivier Morice, avocat d'un membre de l'équipage. Pour Danièle Lamy, la mère d'une victime, les causes de l'accident...
|