Après des sorties en Asie à l'occasion d'un tour de démonstration, Stefano Bortoli faisait sa première apparition devant la presse occidentale à l'occasion de la présentation des résultats d'ATR, le 31 janvier à Paris. Lui qui est devenu le troisième président exécutif du constructeur franco-italien en moins de trois ans - du fait du court mandat de son prédécesseur Christian Scherer appelé à rejoindre Airbus au bout d'un an seulement - a fait preuve d'une certaine sobriété pour présenter des chiffres, certes solides, mais inférieurs aux prévisions. Ceux-ci semblent refléter l'avènement d'un « marché de niche » pour l'aviation régionale, stable, mais offrant des possibilités de croissance relativement limitées en dehors du renouvellement des flottes.
Au cours de l'année 2018, ATR a ainsi livré 76 appareils, ce qui s'inscrit dans la lignée de l'année 2017 (78 appareils neufs et deux d'occasion). Le constructeur rate néanmoins de quelques marches...
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