ATR, coentreprise entre EADS et l'italien Finmeccanica qui a frôlé la faillite en 2004, a livré jeudi son millième avion, signe de son spectaculaire rétablissement et de l'appétit retrouvé du marché pour les appareils turbopropulseurs. L'avionneur a par ailleurs dit travailler à la définition technique et commerciale d'un nouvel appareil d'une capacité accrue et permettant de réduire d'au moins 15% le coût du passager par siège. Passé d'un carnet de commandes de seulement cinq appareils il y a huit ans à 224 avions fin 2011, le groupe a remis jeudi les clés d'un ATR 72-600 à la compagnie espagnole Air Nostrum, filiale d'Iberia, lors d'une cérémonie à Blagnac, près de Toulouse. Le premier ATR avait été livré en 1985. "(En 2004) tout le monde au sein du secteur industriel ou du système bancaire voyait en ATR un cadavre", a rappelé au cours d'un discours Filippo Bagnato,...
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