Delta Air Lines a publié son bilan pour l'année 2020, « la plus dure de notre histoire » selon les mots d'Ed Bastian, son CEO. La compagnie a enregistré un chiffre d'affaires de 17 milliards de dollars, en baisse de 64%, et sa perte nette frôle les 12,4 milliards de dollars (contre un bénéfice de près de 5 milliards de dollars en 2019).
La compagnie indique qu'elle a retiré 227 appareils de sa flotte en 2020, réduisant le nombre de familles d'avions de treize à onze. D'ici 2025, elle aura retiré 400 appareils et sera passée à neuf familles.
Elle a également restructuré ses commandes, s'épargnant l'investissement de deux milliards de dollars en 2020 et de jusqu'à cinq milliards de dollars d'ici 2022.
« Nous voyons trois phases distinctes en 2021. Le début de l'année sera caractérisé par un redressement chaotique de la demande et une courbe de réservation qui reste réduite, suivi d'un point d'inflexion, et enfin d'une reprise soutenue de la demande, à mesure que la confiance des clients se renforce, que les vaccinations se généralisent et que les bureaux rouvrent », décrit Glen Hauenstein, le président de Delta.
Le premier trimestre sera donc encore marqué par une forte réduction de la capacité (-35% en vol mais -55% de la capacité commercialisable en raison de la neutralisation du siège du milieu) et un chiffre d'affaires en recul de 60% à 65%. Delta estime qu'elle perdra entre dix et quinze millions de dollars chaque jour sur la période.
(Photo © Delta Air Lines) |